Bad time for elephant birth
The clouds pass without rain. The status of the animals becomes increasingly precarious and elephants die in numbers. Weakened, the youngest are easy prey for predators. We saw some unpleasant scenes. This morning there was a calf, a few months old, stuck in the mud, still alive but half eaten by hyenas. It was necessary to shoot after obtaining permission from the Park Authorities. While returning from this mission, the behaviour of a solitary female elephant particularly agitated, caught our attention. The elephant had just given birth to a baby that was still wrapped in the placenta. After the new born baby had been stripped of his bloody mantle, the mother eating it in part, and burying the rest to avoid attracting predators, then tried to get the new-born calf to stand, very gently using her the trunk and feet, first time failed, then a second and only after the third attempt did she finally succeed in getting it to stand. But he was unable to stay upright for long, and fell on its side. The mother repeated the process several times but with less conviction each time, feeding on dry grass or spraying dust in the between tries. After an hour the small one was still not up and vultures had gathered in the trees nearby. Sometimes the mother expressed her frustration and anger by emitting a resonating trumpet, but she gradually moved away from her dying new-born baby, getting further away each time. It was late when we finally left the elephant who had just lost her baby … after 22 months of gestation.
to be continued…
Mauvais temps pour les naissances
Les nuages passent, sans qu’en tombe la pluie. La situation des animaux est chaque jour plus précaire et les éléphants meurent en nombre. Affaiblis, les plus jeunes constituent aussi des proies faciles pour les prédateurs. Et assiste t-on à des scènes déplaisantes. Ce matin c’est un éléphanteau de quelques mois que l’on a retrouvé encore vivant et a moitié dévoré par les hyènes dans un trou de vase. Il a fallu l’abattre avec la caution des autorités du parc. Et tandis que nous revenions de mission, le comportement particulièrement fébrile d’un éléphant solitaire retient notre attention. L’animal venait de mettre au monde un bébé encore enveloppé dans son placenta. Après avoir débarrassé le nouveau né de sa gangue sanguinolente, l’ingurgitant en partie, la recouvrant en partie de poussière afin d’éloigner les prédateurs, la mère tenta de le faire se lever de la trompe et de la patte, très délicatement, une fois, puis une seconde et une troisième pour réussir enfin de le mette sur pattes. Mais celui-ci ne parvint pas à rester debout et s’affala sur le côté. La mère recommença l’opération plusieurs fois encore mais avec chaque fois moins d’application, s’alimentant d’herbes sèches ou s’aspergeant de poussière entre temps. Au bout d’une heure le petit n’était toujours pas debout et les vautours s’étaient regroupés sur les arbres. Parfois la mère les en faisait partir d’un coup de trompe rageur, mais peu à peu elle s’éloignait du petit. Quand elle y revenait, elle semblait manquer de conviction et s’en éloignait davantage après avoir tenté encore de le redresser. La nuit était avancée lorsque nous quittâmes l’éléphante qui venait de perdre son bébé… après 22 mois de gestation.
à suivre